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Soit l’équation

dans laquelle représente un paramètre indéterminé. À raison de la variabilité de ce paramètre, cette équation exprime une infinité de surfaces courbes, se succédant sans interruption dans l’espace, et pouvant conséquemment être touchées toutes par une même surface, lieu de leurs intersections consécutives, lesquelles sont en même temps leur lignes de contact avec cette surface qui en est dite l’enveloppe. On sait[1] que, pour obtenir l’équation de cette enveloppe, il n’est question que d’éliminer entre les deux équations

Si au lieu d’un paramètre unique, on en avait plusieurs au nombre de liés entre eux par équations de relation ; on considérerait tous ces paramètres, excepté comme des fonctions de celui-ci, données par ces équations. En y joignant l’équation on se trouverait avoir équations ; en les différentiant toutes par rapport à et à ses fonctions, on obtiendrait nouvelles équations ; et tout se réduirait à éliminer, entre les équations, les paramètres et les rapports

Si, par exemple l’équation était

et qu’on eut

  1. Voyez tom. III, pag. 361.