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d’où, en ajoutant membre à membre et réduisant,

Or, les deux radicaux du premier membre de cette dernière équation expriment les distances de l’un quelconque des points de la courbe à deux points de l’axe des pris à des distances de part et d’autre de l’origine ; donc, la somme des distances des divers points de l’ellipse à deux points fixes, pris sur son plan, est une quantité constante. Ces points sont ce qu’on appelle les foyers de la courbe.

Ce qui précède suppose qu’on a Dans cette hypothèse, si l’on répète le calcul que nous venons de faire, en traitant et comme nous avons traité et et vice versâ, on s’assurera de l’existence de deux foyers imaginaires ; sur le plus petit des deux axes de la courbe[1].

L’équation (10) peut être mise sous cette forme

puis sous celle-ci

  1. Voyez, sur ce sujet, la page 317 du VIII.e volume du présent recueil.