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Soient ensuite les coordonnées du point si l’on décompose la résultante suivant les trois axes, en seront les composantes, et l’on devra avoir

on aura donc aussi

la résultante est donc dans l’axe des et passe ainsi par le point et l’on a de plus [1].

M. Lenthéric observe, comme l’avait déjà fait M. Gerono à qui l’on doit le théorème que, quelle que soit la position du point dans l’espace, la résultante passera toujours par le même point

Il remarque encore que, si l’on a un tétraèdre et qu’on joigne par une droite le point avec le centre des moyennes distances des trois points la longueur sera dirigée suivant la diagonale du parallélipipède construit sur et sera le tiers de la sienne.

M. Querret a suivi un autre tour de démonstration. Il remarque d’abord que, dans le cas de deux forces, la vérité du théorème est manifeste, puisqu’il n’est alors que le principe du parallélogramme, énoncé sous une autre forme. Il démontre ensuite que, si ce théorème est vrai pour forces, il sera vrai encore en introduisant une nouvelle force dans le système, ce qui est également sans difficulté, et il en conclut que ce théorème est vrai quel que soit le nombre des forces.

  1. Voyez aussi la page 314 du précédent volmue.
    J. D. G.