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Mais quand une ligne est donnée dans l’espace par les équations de deux surfaces, dont elle est l’intersection, elle est tout aussi bien donnée par l’intersection de l’une de ces surfaces avec une autre dont l’équation serait une combinaison quelconque des équations de ces deux-là. Tout se réduit donc à prouver que, de la combinaison des deux équations

on peut en déduire une troisième d’un ordre inférieur à l’ordre

Pour cela représentons généralement par

un quelconque des termes de l’ordre de l’équation et pouvant avoir toutes les valeurs positives possibles, depuis zéro jusqu’à Les dérivées successives de ce terme, par rapport à seront respectivement

Pour savoir ce que ce terme produira dans l’équation (4), il faudra prendre la somme des produits de ces trois dérivées par et ce qui donnera simplement ;

c’est-à-dire, ce terme lui-même multiplié simplement par Quant aux termes des ordres inférieurs, contenus dans l’équation il est manifeste qu’ils n’introduiront que des termes d’ordre inférieur à dans l’équation (4), de sorte que cette équation contiendra tous les termes de l’ordre de l’équation multipliés simplement par