Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/211

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

cédemment (n.o 7), en calculant la probabilité du de refait. En appelant donc la probabilité d’un coup nul quelconque, nous aurons

ce qui donne, en effectuant le calcul numérique,

12. Dans une longue suite de coups, les événemens arrivent, à très-peu près, proportionnellement à leurs probabilités respectives. Ainsi, le rapport du nombre des coups nuls au nombre total des coups s’écartera peu d’être celui de à et d’après la probabilité d’un refait de que nous avons trouvée (n.o 7), le rapport du nombre des refaits au nombre des coups joués, y compris les coups nuls, sera, à très-peu près, égal à celui de à Mais ces proportions sont des limites dont les résultats du hasard devront s’approcher indéfiniment, à mesure que le nombre des coups deviendra plus grand ; et l’on peut déterminer, pour chaque nombre de coups, la probabilité que ces résultats ne s’écarteront pas de leurs limites au-delà d’une quantité donnée.

En désignant par le nombre total des coups, par celui des refaits de par la probabilité d’un refait, par la probabilité que la différence sera comprise entre deux limites données et représentées par

et

on trouvera