Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/134

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

lygone, comme M. Sturm l’avait déjà remarqué (tom. XV, pag. 256).

Si le point coïncide avec l’un des sommets du polygone, deux des droites en sont des côtés et les autres sont des diagonales ; mais alors en désignant donc par l’un des côtés du polygone et par les diagonales menées d’un sommet à tous les autres, on aura

d’où

Si, par exemple, il s’agit de l’hexagone régulier, ou et on aura

mais ici, l’on a et  ; donc


ouet

comme on doit l’avoir en effet.

THÉORÈME. Un polygone quelconque étant circonscrit à un cercle, et un autre cercle étant concentrique à celui-là la somme des produits des côtés du polygone par les quarrés des distances d’un point quelconque de la circonférence du second cercle aux points de contact de ces côtés avec le premier, est une quantité constante.

Démonstration. Soit le centre commun des deux cercles ; soit le rayon de celui auquel le polygone est circonscrit, et soit le rayon de l’autre. Représentons par les côtés consécutifs du polygone ; et désignons leurs points de contact par