Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1825-1826, Tome 16.djvu/103

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’est ce que l’on démontre sans peine, à l’aide de la méthode que j’ai employée dans la 34.me leçon du calcul infinitésimal.

Si l’équation (1) avait plusieurs racines égales à en désignant par le nombre de ces racines, et par un nombre infiniment petit, il faudrait supposer, dans la formule (2) non plus

mais

[1]

Enfin, si, dans la racine le coefficient de se réduisait à la limite des quantités positives décroissantes, c’est-à-dire, à zéro, ou, en d’autres termes, si la racine devenait réelle, le terme correspondant à cette racine, devrait être réduit à moitié. Dans la même hypothèse, l’équation (3) fournirait, non plus la valeur générale de l’intégrale

qui deviendrait indéterminée, mais sa valeur principale, c’est-à-dire, la limite vers laquelle convergerait la somme

tandis que s’approcherait indéfiniment de zéro. Des remarques doivent être faites à l’égard de toutes les racines de semblables doivent être faites l’équation (1).

  1. Mémoire sur les intégrales prises entre des limites imaginaires.