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résultat auquel, au surplus, il serait facile de parvenir directement dans ce cas.

Il est d’ailleurs facile de s’assurer que cette dernière propriété convient également au triangle sphérique ; et qu’en désignant par le point d’intersection des trois arcs perpendiculaires (fig. 7) on a

expression qui coïncide avec la précédente lorsque, le triangle sphérique restant fini, le rayon de la sphère devient infini. Cette propriété du triangle sphérique peut être aussi bien simplement déduite de l’équation

qui a lieu entre les segmens formés sur les côtés, par les arcs de grands cercles menés d’un même point aux trois sommets (Géométrie de position, pag. 300, n.o 248).

On voit, par ce qui précède, que la perpendiculaire abaissée du sommet d’un triangle (fig. 6) sur la direction de sa base est le lieu des intersections des droites et qui interceptent sur les perpendiculaires et aux deux autres côtés des parties respectivement proportionnelles aux longueurs de ces mêmes côtés[1].

  1. M. Querret, dans sa lettre d’envoi, observe avec raison, 1.o qu’à la page 350 du précédent volume, nous avons omis d’observer que les quatre équations dont il s’agit en cet endroit avaient été déjà résolues, d’une manière à peu près pareille, par M. Cauchy, dans le chapitre V de son Cours d’analise, page 103 ; 2.o que c’est par erreur que M. Bouvier a