Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1824-1825, Tome 15.djvu/92

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

donc comme nous l’avions annoncé.

Si l’on suppose et le triangle rectangle en on retombe sur le théorème de M. Hamett, démontré dans le précédent volume, par MM. Gergonne et B. D. C. ; mais ce qui précède fait voir que la propriété remarquée par M. Hamett n’est pas particulière au triangle rectangle, et qu’elle n’exige pas même que les figures construites sur deux de ses côtés soient des carrés, mais seulement des rectangles semblables et semblablement situés.

Si l’on suppose négatif, on trouve

Ce résultat répond au cas où les perpendiculaires, au lieu d’être menées du même côté de la base que le sommet seraient menées du côté opposé ; alors les droites et se couperaient sur le prolongement de au-delà du point tant qu’on aurait elles seraient parallèles, si l’on avait enfin, leur point d’intersection repasserait de l’autre côté de si l’on avait

Si l’on suppose ce qui revient à supposer et d’une longueur infinie, et conséquemment et parallèles à ces deux droites, et comme telles respectivement perpendiculaires à et la même propriété subsiste encore ; ce qui démontre que les perpendiculaires abaissées des sommets d’un triangle sur les directions des côtés opposés se coupent toutes trois au même point. On a alors