Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1824-1825, Tome 15.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mètre, l’époque où il a écrit et les difficultés qui accompagnent toujours une première création.[1]


GÉOMÉTRIE ÉLÉMENTAIRE.

Démonstration de deux théorèmes de géométrie
desquels on peut déduire, comme cas particulier,
le théorème de M. Hamett, mentionné aux pages
 334 et 374
du précédent volume ;

MM. Querret et Gergonne.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈
Théorème de M. Querret.

Si aux deux extrémités de la base d’un triangle quelconque (fig. 6), on élève respectivement à ses deux autres côtés vers son sommet, des perpendiculaires ,

  1. La superstition est poussée à un tel point chez quelques-uns que nous ne doutons pas que si, ayant à écrire des élémens de géométrie, on leur mettait en mains une démonstration bien courte et bien rigoureuse du Postulatum XI d’Euclide, ils ne s’abstinssent de l’employer, de peur de faire ainsi, d’une manière indirecte, la censure de l’objet de leur culte. Il est pourtant certain que ce Postulatum XI, sans démonstration, rapproché de la Proposition xxvii soigneusement démontrée, bien qu’incomparablement plus évidente, présente une disparate tout-à-fait choquante, et nous osons croire, pour l’honneur d’Euclide, que c’est ainsi qu’il en pensait lui-même ; que ce n’est qu’après beaucoup de tentatives infructueuses, que ce n’est qu’en désespoir