Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1824-1825, Tome 15.djvu/38

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bien rigoureuse. Les objections que l’on pourrait tirer de ces diverses considérations, objections que nous n’avons pas cru devoir dissimuler, nous semblent donc devoir laisser dans toute leur force les principes posés n.o 14 qui nous paraissent d’ailleurs sans réplique, sur-tout si on les appuie de ce qui a été dit dans le n.o 15.

22. Il est nécessaire de conclure de ces mêmes principes que les courbes dont les équations renferment des fonctions logarithmiques sont également susceptibles d’avoir des branches pointillées ou ponctuées. Telle est, en particulier, la courbe dont l’équation est Cette courbe, en effet, en supposant qu’on prend pour base, devient identique avec celle dont l’équation est (fig. 1 et 2) en y prenant pour et réciproquement.

Soit encore la courbe ayant pour équation les logarithmes étant Népériens, on aura

En employant le même mode de discussion que ci-dessus (11, 12, 13), on reconnaîtra que la courbe (fig. 12) a, 1.o une branche continue partant de l’origine et s’étendant indéfiniment dans l’angle entre l’axe des et une parallèle à cet axe qui lui sert d’asymptote et dont la distance à l’origine est égale à 2.o une autre branche continue, située dans l’angle ayant la même asymptote en sens inverse d’une part, convexe vers l’axe des depuis cette asymptote jusqu’au point d’inflexion où elle fait avec l’axe des un angle dont la tangente tabulaire est après avoir été parallèle au même axe au point devenant au-delà du point d’inflexion concave vers cet axe, et lui