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exactement dans le même cas, comme nous l’avons déjà observé (8).

Les séries logarithmiques semblent conduire aux mêmes conséquences. Soit un nombre positif arbitrairement partagé en deux autres et nous aurons

Si ensuite nous changeons le signe de nous aurons

On voit que les deux développemens ne différent uniquement que par les termes et Or, on peut toujours prendre les deux nombres et de telle sorte que la série soit convergente et qu’en même temps soit tel que soit réel ; et alors on aura nécessairement quel que soit

18. Quant aux considérations tirées des aires de l’hyperbole équilatère, considérations que Jean Bernouilli croyait propre à démontrer l’existence des logarithmes réels pour les nombres négatifs ; il ne nous paraît pas que l’on puisse en tirer aucune conséquence fondée pour ou contre l’opinion que cet illustre géomètre cherchait à faire prévaloir.

Pour en faire sentir la raison, nous observerons d’abord que les variables doivent être considérées comme croissant constamment de l’infini négatif à l’infini positif, c’est-à-dire que les différentielles doivent être réputées positives, quels que soient les signes des variables elles-mêmes. Le principe contraire admis par un grand