Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1824-1825, Tome 15.djvu/282

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

inégalité dont l’exactitude est manifeste, tant que et ne sont pas tous deux nuls, c’est-à-dire, tant que le parallélipipède donné n’est point un cube.

COROLLAIRE. Parmi tous les parallélipipèdes rectangles de même volume, le cube à la moindre surface.

Démonstration. Soient en effet un parallélipipède rectangle et un cube équivalent ; et supposons, s’il est possible, que ce cube n’ait pas une moindre surface. En construisant un parallélipipède semblable à et de même surface que ne serait pas moindre que ni conséquemment moindre que contrairement à ce qui vient d’être démontré.

Voilà des démonstrations terre à terre, telles que l’Anonyme paraît les aimer, et telles que tout le monde peut les trouver ; tandis que M. Bouvier les avait abrégées par un coup d’adresse ; et, dans notre opinion, les coups d’adresse qui abrègent constituent le talent. Du reste, nous remercions sincèrement ce critique pour nous avoir fait remarquer, 1.o qu’à la page 116, ligne 18, il eût été plus court, plus clair et plus correct de remplacer ces mots : ayant une surface moindre que la sienne, par ceux-ci : sous une surface moindre ; 2.o qu’au bas de la page 117, nous avons laissé mettre minimum pour maximum. Lui-même, dans sa lettre, au lieu de a écrit ce qui prouve que tout le monde ici bas est sujet aux distractions, hors de France tout comme en France.