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d’où il suit que la droite coupant la circonférence en sera la méridienne du second cadran, et le point le point de départ des divisions de cette circonférence.

Or, si l’on conçoit que le plan du second cadran tourne autour de jusqu’à se confondre avec celui du premier, deviendra le prolongement de et en prolongeant les lignes horaires de ce dernier jusqu’à les droites menées du point aux points de division de cette droite seront les lignes horaires du premier.

La construction d’un cadran solaire sur un plan quelconque, se réduit donc à ce qui suit.

§. II.
Procédé pratique.

Supposons (fig. 10) que le plan de la figure soit celui du cadran. En avant de ce plan, soit solidement établie une plaque percée d’un trou circulaire ; le plan de cette plaque étant à peu près dirigé vers le pôle et tourné d’ailleurs de telle sorte que vers midi, à une époque peu éloignée de l’une des équinoxes, l’image solaire du trou soit la plus nette et la plus circulaire qu’il se pourra.

Soient marqués arbitrairement, sur le plan du cadran, trois points à une même distance quelconque du centre du trou de la plaque, et soient considérés ces trois points comme les trois sommets d’un triangle ; les perpendiculaires sur les milieux de ses côtés devront se couper toutes trois en un même point qui sera la projection orthogonale du centre du trou de la plaque au plan du cadran. Soit mesurée la distance de ce centre à sa projection.

En un même jour, peu distant de l’un des solstices, soient marquées sur le cadran trois images solaires du centre du trou de la plaque, la première entre huit et neuf heures du matin, la seconde vers les midi, et la troisième de trois à quatre heures du soir. Soient ces trois points ; et soient menées