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GÉOMÉTRIE APPLIQUÉE.

Traité abrégé de gnomonique graphique[1] ;

Par M. Sarrus, docteur agrégé ès sciences.
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Dans les applications de la gnomonique qui ne sont pas de pure curiosité, la surface sur laquelle il s’agit de tracer un cadran est une surface plane, qui peut d’ailleurs avoir dans l’espace un situation quelconque. Les heures sont indiquées par la coïncidence de l’ombre solaire d’une verge rectiligne, partant d’un point de la surface du cadran, et dirigée parallèlement à l’axe de la terre, avec une suite de droites partant du même point. Ces droites sont ce qu’on appelle les lignes horaires ; leur point de concours est le centre du cadran, et la verge rectiligne dont l’ombre indique les heures en est dite l’axe ou le style. On appelle soustylaire la projection orthogonale du style sur le plan du cadran.

Dans les cadrans les plus soignés, on remplace le style par une plaque métallique circulaire, percée à son centre d’un trou de quelques millimètres de diamètre. Cette plaque est solidement fixée, à l’avance, en avant du plan du cadran et les heures sont indiquées par la coïncidence successive du rayon solaire qui passe par

  1. On peut consulter, sur le même sujet, deux articles de M. Francœur, insérés aux pages 233 du tome VIII.e et 91 du tome IX.e des Annales.
    J. D. G.