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CORRESPONDANCE.

Lettre de M. Vincent, professeur de mathématiques
au collége royal de Reims,

Au Rédacteur des Annales ;
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Monsieur,

Depuis l’insertion dans vos Annales de mon mémoire sur les courbes exponentielles et logarithmiques[1], on m’a fait observer que j’avais, à tort, donné, comme nouvelles, des considérations qui, me disait-on, se trouvaient développées dans Euler. Je me hâtai de me procurer l’Introduction à l’analise infinitésimale, que je n’avais point lue ; et je reconnus que, pour ce qui a rapport aux courbes composées de points disjoints, le fond de l’assertion était exact. Je dois donc, dans l’intérêt de la science et de la vérité, me dépouiller d’un honneur qui ne m’appartient point ; celui d’avoir, sinon découvert, du moins fait connaître le premier l’existence de ces sortes de courbes, et me borner à revendiquer

  1. Voyez à la première page du présent volume.
    J. D. G.