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Si l’on prend les différentielles première et seconde des deux membres de l’équation proposée, on trouve

Les deux coefficiens différentiels paraissant devenir imaginaires pour toutes les valeurs négatives de ne sembleraient pas propres à discuter le cours des branches ponctuées ; mais on peut remarquer que la branche ponctuée située du côté des positives deviendrait continue, sans changer de forme, si l’on prenait pour son équation d’où

fonctions de même forme que les précédentes et qui sont réelles précisément lorsque les premières sont imaginaires. Il en résulte, que les premières formules peuvent être employées à la discussion des branches ponctuées, pourvu que l’on convienne de prendre les logarithmes des valeurs négatives de comme si ces valeurs étaient positives. Cette observation est d’ailleurs parfaitement d’accord avec ce que nous avons déjà dit (6) qu’au lieu de l’équation on pouvait, dans la discussion, employer l’équation quel que fût ce qui revient évidemment à considérer comme étant à la fois le logarithme de et celui de pour la base C’est, au surplus, un point sur lequel nous reviendrons plus loin.

Cela posé, la valeur de devient nulle, 1.o quand ainsi que cela doit être, puisqu’alors et que la branche ponctuée a pour asymptote. Elle devient encore nulle, 2.o lorsqu’on a d’où et ce qui indique un minimum pour la branche continue et un maximum pour la