Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1824-1825, Tome 15.djvu/172

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

En éliminant de la première de ces équations et de la seconde, au moyen de l’équation (1), il viendra

Les seconds membres des équations (8) peuvent fort bien être nuls ; mais ils sont, dans tous les cas, plus grands que et, quant aux seconds membres des équations (9), ils peuvent fort bien être égaux à mais ils seront, dans tous les cas, plus grands que On a donc

d’où

ou

Les signes et excluant l’égalité ; c’est-à-dire,

XV. Dans tout polyèdre, le triple du nombre, soit des faces, soit des sommets, est toujours plus grand que le nombre des arêtes augmenté de cinq unités, mais plus petit que le double de ce même nombre d’arêtes augmenté d’une unité.


QUESTIONS PROPOSÉES.

Théorème d’analise.

Si, dans une équation de degré quelconque, les coefficiens de quatre termes consécutifs quelconques, pris avec leurs signes, sont tels qu’on ait

cette équation aura nécessairement deux racines imaginaires au moins ; et si une pareille relation a lieu pour plusieurs séries de quatre termes consécutifs, l’équation aura autant de couples de racines imaginaires au moins qu’elle offrira de pareilles séries.