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3. Ce qui précède suppose qu’une au moins des valeurs de est réelle ; mais si est pair et négatif, il n’y en a pour lors que d’imaginaires. Dans ce cas, nous désignerons par la valeur positive de purement imaginaire, et nous aurons

En développant et égalant séparément les parties réelles et les parties imaginaires de l’équation résultante, nous trouverons

d’où

et, par suite,

ce qui donne

4. Ces formules se vérifient aisément pour divers cas particuliers, comme, par exemple, pour et mais ces vérifications sont complètement inutiles, puisque les formules ne sauraient manquer d’être exactes ; et l’on peut, à l’inverse, s’en servir, dans chaque cas particulier, pour déterminer les valeurs