Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1824-1825, Tome 15.djvu/123

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

GÉOMÉTRIE ÉLÉMENTAIRE.

Démonstration élémentaire de la propriété de minimum
dont jouissent le périmètre du carré et la surface du cube,
parmi les parallélogrammes rectangles de même surface,
et les parallélipipèdes rectangles de même volume ;

Par M. L. C. Bouvier, ex-officier du génie, ancien élève
de l’école polytechnique.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈

I. Soit le côté d’un carré donné, sa surface sera et son périmètre

Si l’on nie que ce périmètre soit minimum entre ceux des rectangles de même surface, il faudra admettre qu’il existe un rectangle équivalent au carré donné ayant un périmètre moindre que le sien. Soient les deux dimensions de ce rectangle, sa surface sera et son périmètre et l’on devra avoir

En vertu de si et sont inégaux, ils ne pourront être ni tous deux plus grands ni tous deux plus petits que d’un autre côté, l’un d’eux ne pourra être égal à puisqu’alors l’autre devrait l’être aussi ; il faudra donc que l’un soit plus grand et l’autre plus petit que Si donc on suppose on devra avoir et l’on pourra poser étant