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a une série de surfaces toutes inscriptibles à un même cylindre, et si on les fait avancer dans l’espace suivant la droite qui, passant par chacune d’elles, se confondrait avec l’axe du cylindre, si elles lui étaient inscrites, quelque différence qu’il y ait d’ailleurs entre ces mêmes surfaces, leur mouvement engendrera également ce cylindre auquel chacune d’elles est inscriptible.

Si l’on exigeait simplement que l’équation fût celle d’une limite du corps enveloppant l’espace occupé par toutes les surfaces cherchées, sans les toucher toutes, et conséquemment sans en être une enveloppe proprement dite, on parviendrait bien simplement au but en choisissant l’équation commune à toutes ces surfaces de la forme

On voit, en effet, sur-le-champ, que cette équation satisfait à la condition demandée. Nous prenons l’exposant de pair, parce qu’autrement l’équation appartiendrait à tous les points de l’espace.

Ainsi, par exemple, l’équation d’un corps sphérique, rapporté à des axes rectangulaires qui passent par son centre, pourra être choisie de la forme

équation qu’il est d’ailleurs facile d’interpréter, à priori ; car, mise sous la forme

on voit qu’elle appartient à une suite d’enveloppes sphériques concentriques ayant des rayons croissant, sans interruption, de à d’où il suit qu’elle sera satisfaite par tous les points et par les seuls points de l’intérieur d’une sphère ayant son centre à l’origine et son rayon égal à