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Un élément quelconque d’une enveloppée est commun à deux enveloppées consécutives ; et si, dans l’équation on remplace et par les coordonnées d’au point quelconque du plan des axes, les valeurs qu’on en pourra tirer pour feront connaître la direction des divers élémens d’enveloppées qui passent par ce point ; d’où il suit que, si le point dont il s’agit se trouve sur une enveloppe, deux de ces valeurs seront égales ; donc l’équation des enveloppes exprime la relation qui doit exister entre et pour que l’équation donne pour deux valeurs égales ; donc enfin, quand l’équation ne sera pas susceptible de plusieurs formes, par suite des exposans fractionnaires qui pourraient affecter quelques-uns de ses termes, on en obtiendra toutes les solutions particulières en éliminant p entre et [1].

Remarquons présentement qu’en exprimant que deux enveloppées se touchent en un point, nous n’avons pas exprimé encore toutes les conditions nécessaires pour que ce point appartienne à une enveloppe ; il faut de plus, pour cela, que ces deux enveloppées soient consécutives, c’est-à-dire qu’il faut qu’elles répondent à deux valeurs de la constante infiniment peu différentes. Donc notre procédé ne doit pas seulement nous donner les enveloppes cherchées, mais encore toutes les lignes qui passent par les divers points de

  1. Cette manière de déterminer les enveloppes nous semble plus simple que celle à laquelle nous nous étions précédemment arrêtés (Annales, tom. XIII, pag. 333-343) ; elle conduira d’ailleurs aux mêmes conséquences pour tout ce qui tient à la recherche des solutions particulières dans lesquelles et ne passent pas le premier degré. Pour y parvenir, il suffira d’observer que les transversales que nous ayons employées à l’endroit cité ne peuvent en même temps être enveloppes qu’autant qu’elles sont toutes droites.

    Les solutions particulières fonctions de seul sont comprises dans la même théorie elles répondent à deux valeurs de infinies et égales entre elles, c’est-à-dire, dont le quotient a l’unité pour limite.