Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1823-1824, Tome 14.djvu/282

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pendiculaires appartiendront à une même droite évidemment parallèle à la première, et à laquelle ces droites égales seront aussi perpendiculaires. Or, une fois cette proposition admise, la théorie des parallèles n’offre plus de difficulté.

Je ne prévois pas, Monsieur, quelles objections on pourrait faire contre cette démonstration. Cependant, comme il pourrait en exister, et que je désirerais alors les connaître, je vous prie de vouloir bien l’insérer dans un de vos prochains numéros[1].

Agréez, etc.

Marseille, le 24 décembre 1823.


ASTRONOMIE.

Sur une loi prétendue nouvelle des mouvement célestes ;

Par M. Gergonne.
≈≈≈≈≈≈≈≈≈

Persuadés, comme nous le sommes, que les Lois de Képler, ou, ce qui revient au même, le principe de la gravitation, qui en est à la fois la conséquence rigoureuse et l’expression abrégée, renferment tout le secret de la mécanique céleste, de telle sorte qu’il ne reste plus aujourd’hui aux astronomes d’autre tâche à remplir que d’en développer les conséquences et d’en faire l’application aux données fournies par l’observation ; nous n’avons pas été peu sur-

  1. On trouve une autre démonstration de la théorie des parallèles à la page 353 du III.e volume du présent recueil.
    J. D. G.