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et les autres équations analogues, d’où

ce qui montre que les droites doivent aussi être respectivement normales aux surfaces auxquelles elles se terminant.

Concevons présentement que le point soit sollicité par des forces proportionnelles à et dirigé suivant les droites respectivement.

Soit la résultante de toutes ces forces, et soient les angles qu’elle fait avec les axes. Les quantités qui multiplient dans l’équation (I) reviennent visiblement à de sorte que cette équation, de laquelle nous avons déjà fait disparaître les derniers termes, se réduit à

(II)

Celle-ci sera toujours satisfaite, lorsqu’on aura c’est-à-dire, lorsque les forces proportionnelles à se feront équilibre, à quelque conditions que le point puisse être d’ailleurs assujetti.

Si ce point est parfaitement libre dans l’espace, les différentielles seront indépendantes, et il faudra encore que parce que ne sauraient être nuls à la fois.