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INTÉGRALES

qu’on le voudra, on pourra toujours considérer comme exprimant l’ordonnée de cette surface. De sorte qu’en supposant arbitraire et d’une petitesse illimitée, la formule exprime l’ordonnée de la totalité des surfaces que nous devons comparer à la surface cherchée.

43. Remarquons pourtant, avant d’aller plus loin, qu’il se pourrait, dans des cas particuliers, en vertu de certaines conditions de la question, que la fonction toujours indéterminée, ne dût point être tout-à-fait arbitraire, ou du moins ne dût l’être que sous certaines restrictions : c’est, par exemple, ce qui arriverait si la surface cherchée devait passer par une courbe donnée, plane ou à double courbure, ou encore par un polygone donné, rectiligne, mixtiligne ou curviligne, plan ou gauche ; car alors on n’aurait à lui comparer que les autres surfaces qui passeraient par cette courbe ou par ce polygone ; mais nous avons déjà vu (§. I et II), et nous verrons bientôt de nouveau qu’on est toujours à temps, à la fin du calcul, d’avoir égard à ces sortes de limitations.

44. Par le changement de en les quantités

deviennent respectivement