Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1822-1823, Tome 13.djvu/345

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
335
PARTICULIÈRES.

sera devenu moins différent de le point d’intersection des deux courbes se sera mu sur la branche de la première, de manière à coïncider avec le point de celle-ci, lorsque sera devenu rigoureusement égal à donc les points communs à l’enveloppante et à l’enveloppée sont les points d’intersection de cette dernière ligne avec celle qu’on obtient en faisant varier infiniment peu le paramètre dans l’équation Donc pour avoir les coordonnées de cette intersection, c’est-à-dire du point il faut résoudre simultanément les deux équations

[1]

3. On en conclut ordinairement que, la première réduisant la seconde, elles peuvent être remplacées par le système de ces deux-ci :

mais cette simplification, employée inconsidérément, peut quelquefois faire négliger des racines communes, c’est ce qui aurait lieu, par exemple, si on l’appliquait à l’équation

qui représente un cercle, d’un rayon constant ayant son centre en un point déterminé de l’axe des En la différentiant par rapport à on trouve d’où l’on serait tenté de conclure que deux

  1. On trouve ce point de doctrine nettement déduit de la série de Taylor, sans considération d’infiniment petits, ou autres équivalentes, à la page 361 du III.e vollume du présent recueil.
    J. D. G.