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DES CORPS.

lequel il tend répond à Ainsi les gaz peuvent seulement être en équilibre par l’action des forces extérieures, et ne comportent aucun rapport déterminé entre les quantités et parce que l’équation

existe seulement pour la valeur

Le caractère des corps solides et liquides est donc de n’admettre qu’une variable indépendante tandis que les corps aériforme, dépendent des deux variables et

La quantité plus ou moins grande de se fait remarquer par la température qui, dans les solides et les liquides, est fonction, de tandis que, dans les substances aériformes, elle l’est de et de Un fait général sur cette fonction est que deux corps à des températures inégales tendent toujours à partager le principe entre eux, de sorte que finalement les températures deviennent égales.

Commençons par les solides et les liquides, en discutant, autant que possible, la nature de cette fonction entre et la température Faisant, ce qui est permis, en même temps que on prend pour unité de une quantité qui est en état de produire un certain effet, par exemple, de fondre une certaine masse de glace. Si les abscisses représentent les valeurs de et les ordonnées celles de qui leur répondent respectivement, on voit que ces ordonnées doivent, en général, augmenter avec les abscisses ; mais, pour cela, il n’est pas impossible que la courbe ait un ou plusieurs maximums. Ce qu’on appelle chaleur spécifique n’est que le rapport de l’accroissement de à celui de ou et cette quantité doit être variable, à moins que la ligne ne soit droite ou qu’on ait