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DÉFINIES.

et, en désignant par l’aire positive terminée par la seconde courbe, on aura

pour l’intégrale arithmétique de depuis jusqu’à [1].

L’aire totale de la première courbe étant exprimée négativement par il est évident que

sera la mesure de la différence entre l’aire partielle de la seconde courbe, et l’aire totale de la première ; de sorte que nous ayons

pour l’intégrale arithmétique de correspondant à une valeur quelconque de plus grande que l’unité. Les formules données par M. Bessel fournissent la valeur de cette dernière fonction avec

  1. Pour bien suivre tout ceci, il faut avoir bien présente à l’esprit la nature de la courbe exprimée par l’équation laquelle est composée de deux parties distinctes, la première, entièrement située au-dessous de l’axe des et comprise entre l’axe des et une parallèle menée à cet axe à la distance a cette parallèle pour asymptote et va se terminer brusquement à l’origine ; la seconde, entièremeat située au-dessus de l’axe des et à droite de la parallèle dont il vient d’être question, est inscrite dans l’angle de ces deux droites qui en sont les asymptotes ; de sorte qu’elle a deux branches infinies, à la manière des hyperboles, et que la parallèle à l’axe des est asymptote commune des deux courbes.
    J. D. G.