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PROBLÈME

Si l’on prend les différences consécutives de ces probabilités on les trouvera égales à

d’où l’analogie conduira à conclure que pour un nombre quelconque de numéros, la probabilité d’une rencontre au moins sera

ce qui se trouvera tout-à-l’heure confirmé par d’autres procédés.

Deuxième solution. Pour numéros, il est clair que le nombre total des chances est Quant au nombre des chances favorables, il se compose ainsi qu’il suit :

1.o Des chances qui ont le numéro au premier rang et les autres dans un ordre quelconque ;


    de sorte qu’elles sont alternativement décroissantes et croissantes, suivant que devient pair ou impair, mais de manière à tendre rapidement vers une certaine limite ; de telle sorte que, si l’on ne veut qu’une simple approximation, on aura sensiblement la probabilité qui doit répondre à une très-grande valeur de en calculant celle qui répond à une beaucoup moindre valeur de ce nombre.

    J. D. G.