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DES ÉQUATIONS.

Lors donc qu’on rencontrera une équation différentielle de la forme (D), on sera fondé à soupçonner que son intégrale pourrait bien être de la forme (I) ; et tout se réduira à déterminer, s’il est possible, les coefficiens au moyen des quatorze équations ci-dessus.

Mais ces coefficiens sont au nombre de douze seulement, sur lesquels nous avons vu que trois pouvaient être pris d’une manière tout-à-fait arbitraire ; il n’y en a donc que neuf à déterminer en fonction tant de ces trois-là que des coefficiens dont se compose la valeur de puis donc que nous avons quatorze équations pour déterminer ces neuf coefficiens, il s’ensuit qu’une équation différentielle de la forme (D) ne peut avoir une intégrale de la forme (I) que sous cinq conditions distinctes.

Nous verrons bientôt quelles sont ces conditions ; mais, avant d’y parvenir, occupons-nous à isoler les uns des autres les quinze binômes que renferment nos quatorze équations. Des équations qui ne sont point encore numérotées, on tire facilement, par addition et soustraction,