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ÉQUATIONS

thode que je me propose d’exposer suivant les principes établis au commencement de ce mémoire ; mais il faut commencer par la discussion du cas où l’équation s’intègre immédiatement sous forme finie, ou du moins par celui où son intégrale se ramène à celle d’une équation du premier ordre ; et l’on verra ainsi pourquoi on ne peut obtenir cet avantage que dans des cas particuliers.

Supposons, pour abréger, qu’une équation de l’ordre à variables indépendantes, contienne les variables indépendantes dans tous ses termes ; elle renfermera, en général, un nombre de coefficiens exprimé par

et il s’agira de lui donner telle forme que l’on parvienne à l’intégrale complète par l’intégration de équations du premier ordre ; mais chacune de ces équations ne renfermant, en général, que coefficiens, il n’est pas possible d’introduire, de cette manière, plus de quantités indéterminées dans l’équation proposée ; et, à moins qu’on n’ait

il devient impossible d’y satisfaire, en général. En effet, si l’on fait, pour abréger,

étant des fonctions quelconques des variables indépendantes ; on formera l’équation