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RECHERCHES

que nous avons données, alors, nous ne nous y arrêterons pas, et nous nous bornerons seulement à observer que, tandis que, lorsque l’œil est dans l’air, l’effet de la présence de l’eau est de diminuer à la fois la grandeur et la distance des objets plongés dans ce fluide, il arrive précisément le contraire lorsque ces objets sont dans l’air, tandis que l’œil est dans l’eau.

33. Nous terminerons par traiter brièvement nos deux problèmes dans toute leur généralité, c’est-à-dire, en embrassant à la fois les trois dimensions de l’espace ; et d’abord occupons-nous de leur résolution graphique.

34. Soit conduite par l’œil une verticale, et par cette verticale soit conduit un plan vertical quelconque sur lequel soit tracée la caustique répondant à un quelconque des points de cette droite.

Cela posé, veut-on l’image d’un point quelconque de l’espace, ou le point dont un point donné quelconque de l’espace est l’image ; par l’œil et par le point donné on conduira un plan vertical qu’on imaginera tourner ensuite autour de son intersection avec le premier, jusqu’à ce qu’il se confonde avec lui, en entraînant d’ailleurs le point donné dans le mouvement. On appliquera alors les méthodes données (9, 10, 26) à la recherche

    dont la première a lieu dans toute l’étendue de la valeur de tandis que la seconde n’a lieu que jusqu’au niveau de l’eau. La partie d’une droite située à la surface de l’eau interceptée entre les asymptotes sera donc vue à sa véritable place, tandis que ses prolongemens, de part et d’autre, seront vus à la fois à leur véritable place et sur ces mêmes asymptotes.