Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1820-1821, Tome 11.djvu/257

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
245
DE DIOPTRIQUE.

le liquide ; de sorte que cette droite est elle-même asymptote de son image.

Cherchons sous quel angle l’image dévie de la droite verticale à la surface de l’eau, et quel en est le plus grand écartement. En différentiant l’équation de cette image, on en tire

À la surface de l’eau, devient la co-tangente de l’angle que fait la verticale avec son image ; puis donc qu’on a alors en désignant cet angle par on aura

mais, si l’on désigne par l’angle que fait avec la verticale le rayon visuel mené de l’œil au point où la droite et son image percent la surface de l’eau, on aura

donc

ainsi, la tangente de l’angle toujours moindre que le cube de la tangente de l’angle et pouvant croître indéfiniment comme celle-ci, est constamment proportionnelle à son cube.

Pour savoir présentement en quel point la tangente à l’image de notre verticale lui est parallèle, et connaître ainsi le maximum de