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ÉQUILATÈRE.

Au moyen de ce qui précède, si on connaissait deux points (fig. 3) de la courbe, et la tangente en l’un de ces points, on pourrait en construire un troisième en cette manière : du point abaissez une perpendiculaire sur la tangente donnée, elle ira couper au point cherché la perpendiculaire à .

On sait donc résoudre ces trois problèmes :

Décrire une hyperbole équilatère dont on a trois points et la tangente en l’un d’eux ?

Décrire une hyperbole équilatère dont on a deux points et les tangentes en ces points ?

Décrire une hyperbole équilatère dont on a deux points, la tangente en l’un de ces points et une autre tangente quelconque ?

En effet, par la construction qui vient d’être indiquée, on obtiendra un nouveau point de la courbe ; après quoi, pour achever, on aura recours aux solutions connues de ces questions :[1]

Décrire une section conique dont on a quatre points et la tangente en l’un d’eux ?

Décrire une section conique dont on a trois points et les tangentes en deux de ces points ?

Décrire une section conique dont on a trois points, une tangente quelconque et la tangente en l’un de ces points ?

Il résulte encore du théorème I que, lorsqu’on connaît trois points (fig. 2) d’une hyperbole équilatère, on en a un quatrième qui est le croisement des trois hauteurs du triangle en sorte qu’on sait aussi résoudre ces deux problèmes :

Décrire une hyperbole équilatère dont on a quatre points ?

Décrire une hyperbole équilatère dont on a trois points et une tangente ?

Car, au moyen de la construction indiquée, on obtiendra un

  1. Mémoire sur les lignes du second ordre, etc., par C.  J. Brianchon, Paris, 1817.