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DE COMBINAISON.

Par un raisonnement tout-à-fait semblable, on prouvera que le nombre des lignes de la quatrième colonne est

Si est pair ou

Si est impair ou

que le nombre des lignes de la cinquième est

Si est pair ou

Si est impair ou

et ainsi de suite.

Il résulte de là que le nombre total des lignes de tout le tableau, c’est-à-dire, le nombre cherché, est

Si est pair

Si est impair

Pour être en état de sommer ces suites, il faut au moins pouvoir assigner le dernier terme de chacune d’elles. Occupons-nous d’abord de la première ; y étant pair ne peut être que de l’une de ces trois formes

Dans le premier cas, il est évident que la dernière colonne n’aura qu’une ligne qui sera

ou

la série aura donc termes dont le dernier sera l’unité ou cette série sera donc