209
DE NEWTON.
que trois solutions, ou, ce qui revient au même, que cette équation eût deux racines égales, le problème pourrait fort bien se
résoudre alors géométriquement. En effet, la dérivée de cette
équation qui est
devrait avoir lieu en même temps qu’elle. Éliminant donc entre l’une et l’autre, l’équation résultante en exprimerait la relation, entre les données, qui convient à ce cas. De plus, on obtiendrait, chemin faisant, une équation en du premier degré, ou tout au plus du second, dont la résolution conduirait à celle du problème proposé.
Si l’on suppose que les droites données sont perpendiculaires
entre elles, on aura et l’équation (1) deviendra
les équations (2) deviendront, dans le même cas,
ou bien
et il n’en résultera aucune simplification notable dans la solution du problème.
Il n’en sera pas de même, si l’on suppose que le point donné
est situé sur la droite qui divise en deux parties égales l’angle
dans lequel il se trouve situé ; on aura alors, en effet, et
l’équation (1) deviendra