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DE NEWTON.

que trois solutions, ou, ce qui revient au même, que cette équation eût deux racines égales, le problème pourrait fort bien se résoudre alors géométriquement. En effet, la dérivée de cette équation qui est

devrait avoir lieu en même temps qu’elle. Éliminant donc entre l’une et l’autre, l’équation résultante en exprimerait la relation, entre les données, qui convient à ce cas. De plus, on obtiendrait, chemin faisant, une équation en du premier degré, ou tout au plus du second, dont la résolution conduirait à celle du problème proposé.

Si l’on suppose que les droites données sont perpendiculaires entre elles, on aura et l’équation (1) deviendra

les équations (2) deviendront, dans le même cas,

ou bien

et il n’en résultera aucune simplification notable dans la solution du problème.

Il n’en sera pas de même, si l’on suppose que le point donné est situé sur la droite qui divise en deux parties égales l’angle dans lequel il se trouve situé ; on aura alors, en effet, et l’équation (1) deviendra