Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1819-1820, Tome 10.djvu/192

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
186
QUESTIONS

Tous les termes du second membre de cette équation sont, comme l’on sait des nombres entiers. De plus, ils sont tous divisibles par qui ne saurait se trouver au dénominateur d’aucun d’eux, donc 1.o lorsque est premier

est un nombre entier.

Supposons présentement que le nombre premier soit un nombre impair de la forme en substituant dans la formule elle deviendra

or, ne pouvant être divisible par le nombre premier impair il faut que ce soit le produit et par suite l’un ou l’autre de ses facteurs qui soit divisible par ce diviseur.

N’aurons-nous donc rien de plus simple que le théorème de Wilson, pour juger, à priori, si un nombre donné est ou n’est pas premier ? Il nous paraît du moins que son procédé est susceptible d’abréviations notables. D’abord comme tout nombre composé a toujours au moins un diviseur premier moindre que la racine du quarré le plus approchant en plus ; on voit que étant un nombre donné, et deux nombres premiers consécutifs, tels que et si l’on fait le produit des nombres premiers, jusqu’à inclusivement ; suivant que et auront ou n’auront pas un commun diviseur, sera composé au premier : on peut même, dans ce produit, supprimer les facteurs attendu que ces facteurs se reconnaissent dans un nombre à la première inspection.