que l’on rencontre en mécanique soient en opposition formelle avec ce qui précède ; puisque non seulement elles ne sont pas homogènes par rapport à chacune des grandeurs concrètes entre lesquelles elles établissent des relations, mais que de plus chacune d’elles n’entre qu’une fois dans l’équation où elle se trouve. Mais toute difficulté disparaît en considérant que les mots vitesse, densité, force motrice, etc., ne sont que des dénominations introduites par abréviation dans la science, et auxquelles il faut toujours mentalement substituer les fonctions de grandeurs simples dont elles sont le symbole. Ainsi, par exemple, ce qu’on appelle vitesse, dans le mouvement uniforme, n’est au fond que le quotient de la division d’un espace parcouru par le temps employé à le parcourir ; désignant donc par et cet espace et ce temps, nous aurons
qui, substituée dans la première des équations ci dessus, la change en celle-ci
qui rentre complètement dans notre règle, puisqu’elle donne un espace égal à un autre espace multiplié par le quotient de la division de deux temps, c’est-à-dire, par un nombre abstrait ; et il en serait de même pour les deux autres équations. Il est si vrai que les