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CAS DIVERS D’ATTRACTION.

STATIQUE.

Essai sur quelques cas particuliers d’attraction ;

Par M. Gergonne.
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On trouve à la fin du second volume de la traduction du livre des Principes, par Madame du Chatelet, une suite de recherches relatives à l’attraction exercée, dans diverses hypothèses, par des corps symétriques, sur un point symétriquement situé par rapport au corps attirant.

Tout récemment, dans un mémoire présenté à l’académie de Turin, M. le professeur Plana a traité, dans le même genre, des questions plus générales et plus difficiles, et dont la solution exige toutes les ressources de la haute analise.

Mais personne ne paraît s'être encore occupé jusqu’ici d’un autre genre de questions qui ont quelque analogie avec celles-là, et qui ne semblent pas moins dignes d’intérêt : ce sont celles où il s’agit de déterminer l’intensité et la direction de l’action totale exercée par un angle polyèdre solide, homogène et indéfini, sur un point situé à son sommet. Ce problème comprend évidemment, comme cas particulier, celui où l’on demanderait d’assigner l’intensité et la direction de l’action totale exercée par un angle dièdre, solide, homogène et indéfini, sur l’un quelconque des points de son arête. Il comprend donc également celui où il s’agirait de l’attraction exercée par un corps homogène terminé d’une part par une surface plane indéfinie, et lui-même d’une étendue indéfinie au-delà