Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1819-1820, Tome 10.djvu/129

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
123
DES RACINES.

plus petit que la racine dont il s’agit est plus approchée, le quotient, égalé à zéro, est l’équation qui doit faire connaître les autres racines de la proposée.

Soit, par exemple, l’équation du troisième degré.

dont on trouve, pour l’une des racines, la valeur approchée en divisant son premier membre, mis, pour plus de commodité, sous cette forme

par le binôme négligeant le petit reste et égalant le quotient à zéro, on aura, pour déterminer approximativement les deux autres racines, l’équation du second degré

laquelle, étant résolue, donnera en outre

Soit, plus généralement, pour le troisième degré, l’équation

de laquelle on ait déduit pour une des valeurs approchées de en divisant son premier membre par le reste de là division sera, comme l’on sait,