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DES ÉQUATIONS.

et soit

l’équation qu’on obtient en éliminant entre la dérivée

de la proposée et l’équation

[1]

Cela posé, soient et respectivement le nombre des variations et le nombre des permanences de l’équation ce qui donnera Si la proposée est de degré impair, le nombre de ses racines imaginaires sera

et si, au contraire, elle est d’un degré pair, le nombre de ses racines imaginaires sera

  1. Il est patent, par tout ce qui précède, que l’équation ne doit pas excéder le degré : cela résulte aussi de la théorie de l’élimination. Bezout a démontré, en effet, que si l’on a deux équations en et dans lesquelles les plus hautes puissances de soient respectivement et celles de seulement l’équation finale en n’excéderait pas le degré Or, nous avons ici d’où ; donc le degré de l’équation en doit être au plus