Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1818-1819, Tome 9.djvu/43

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
39
DES FRACTIONS CONTINUES.

et, par suite ;

d’où on conclura, comme ci-dessus,

En continuant ainsi, de proche en proche, on parviendra à se convaincre que les portions de développement

sont toutes moindres que l’unité.

Il est pourtant un cas qui fait exception : c’est celui où l’on aurait précisément c’est-à-dire le cas où la fraction continue serait

et où, prolongée à l’infini, elle tendrait sans cesse vers l’unité ; dans tout autre cas, elle sera constamment plus petite.

En appliquant présentement ce que nous venons de démontrer à la suite des équations (2), en voit que, si l’on a constamment, abstraction faite des signes,