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RACINES

sommets apparens ; et l’on discute les différentes positions de l’axe comme nous venons de le faire.

4.o Enfin, on fait c’est-à-dire que la courbe n’a plus de sommets, et l’on raisonne comme dans les cas précédens.

Voyons donc, en résumé, ce qu’il y aura à faire pour détermiaer le nombre des racines imaginaires d’une équation, du moins jusqu’au douzième degré. La proposée étant on écrira ses dérivées en s’arrêtant à celle qui sera du 5.me degré seulement. On formera les auxiliaires en éliminant successivement entre et entre et entre et la dernière de ces auxiliaires sera également du 5.me degré.

étant le nombre des imaginaires de et celui des dérivées, ainsi que des auxiliaires, on opérera comme il suit ;

Supposons, pour fixer les idées, que la proposée soit du 8.me degré. On déterminera, par les formules rapportées (Prob. II), le nombre des racines imaginaires de la dérivée et de l’auxiliaire lesquelles ne seront que du 5.me degré. Par le moyen de et du nombre des variations de on déterminera nombre des imaginaires de la dérivée et de l’auxiliaire Par le moyen de et du nombre des variations de on déterminera nombre des imaginaires de la dérivée et de l’auxiliaire Enfin, par le moyen de et du nombre des variations de on déterminera le nombre des imaginaires de la proposée. Dans toutes ces recherches, la table dont il vient d’être question ci-dessus sera d’un très-utile secours.

Au reste, il arrivera des cas où la méthode sera en défaut : ce sont ceux où, devenant zéro, les signes de ne peuvent plus fournir de solution. Ces cas arriveront lorsque quelques-unes des racines des auxiliaires deviennent nulles ou égales. Par exemple, si la proposée était