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DE GÉOMÉTRIE ÉLÉMENTAIRE.

notre théorème, et en même temps le théorème LIV de l’ouvrage de M. Brianchon. Il est clair, d’ailleurs, qu’on pourrait faire le même raisonnement sur l’intersection des deux diagonales du quadrilatère simple qui, ayant pour l’un de ses côtés, a aussi son opposé sur et qu’ainsi cette intersection doit se confondre avec le point qui se trouve ainsi l’intersection des quatre diagonales de deux quadrilatères simples et d’une parallèle à conduite par On démontrerait évidemment des choses analogues des points Quant à la seconde partie du théorème, on voit que les trois points appartenant avec le point à la section conique qui touche à la fois les quatre droites il résulte de l’article XXIII de l’ouvrage cité que deux quelconques de ces trois points sont toujours en ligne droite avec un des trois points

THÉORÈME. Si l’on prolonge, dans un même sens, les trois côtés d’un triangle des quantités respectivement égales aux côtés consécutifs que l’on prolonge les mêmes côtés en sens inverse, des quantités respectivement égales aux côtés consécutifs  ; que l’on mène les six droites et qu’enfin on mène les trois droites divisant les angles du triangle en deux parties égales, et se terminant en aux côtés opposés, on aura

Démonstration. Par la construction (fig. 5), les droites sont respectivement parallèles aux droites d’où il résulte que les triangles sont respectivement semblables aux triangles et qu’ainsi on a