Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1818-1819, Tome 9.djvu/254

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
248
LIGNES ET SURFACES


déterminera deux points sur son périmètre. On mènera aussi, le point de contact, deux droites arbitraires et indéfinies, perpendiculaires entre elles déterminant, par leurs intersections avec la courbe, quatre nouveaux points sur son perimètre.

Par cinq de ces six points on fera passer une ligne du second ordre, laquelle passera aussi par le sixième, et coupera la normale en deux points ; la distance de l’un ou de l’autre de ces deux points au point de contact pourra être prise pour

Tout sera alors connu dans la formule (14) qu’il ne sera plus question que de construire.

THÉORÈME II. « Par un quelconque des points d’une ligne quelconque de l’ordre soit fait passer deux droites l’une tangente et l’autre non tangente et de direction arbitraire mais fixe ; la première coupera de nouveau la courbe en points, par chacun desquels menant une parallèle à la droite non tangente, cette parallèle déterminera, par sa rencontre avec la courbe, points sur son périmètre ; de sorte qu’on aura sur cette courbe nouveaux points fixes, non situés sur sa tangente.

Soit construit ensuite arbitrairement un triangle dont le sommet soit au point de contact, dont la base soit parallèle à la tangente, et qui ait le milieu de cette base situé sur la droite non tangente ; ses deux autres côtés, considérés comme droites indéfinies, détermineront sur la courbe points de son périmètre, variables, comme le triangle arbitraire qui aura servi à leur détermination.

On se trouvera donc avoir en tout, hors de la tangente, ou points de la courbe, dont fixes et variables.

Or, bien qu’une ligne de l’ordre se trouve complètement déterminée par points de son périmètre, il arrivera néanmoins que les points dont il s’agit, soit rèels, soit imaginaires, se trouveront constamment appartenir