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RÉSOLUES.

Au surplus, il me semble que le théorème serait encore assez important quand on lui imposerait pour limite ou condition de vérité la réalité des racines de l’équation car je crois qu’on pourrait traiter comme la proposée, par le moyen de et ainsi de suite ; et recueillir de l’ensemble des résultats les caractères de réalité des racines de la proposée ; cette voie serait encore plus courte que celle que propose Lagrange, d’après de Gua, dans la note VIII de la Résolution des équations numériques[1].

    sont donc

    d’où l’on conclura, pour les ordonnées des mêmes sommets

    l’équation sera donc ici

    ou

    ou enfin

    équation qui répond à la troisième des quatre formes du texte, et d’où, par l’application du théorème, on se trouverait faussement induit à conclure que la proposée a ses quatre racines réelles.

    Il demeure donc avéré que le théorème dont il s’agit ici ne saurait même se soutenir au-delà du troisième degré.

  1. Malheureusement il demeure établi par la discussion à laquelle s’est livré M. Tédenat, dans le précédent article, que, même avec cette limitation, le théorème ne saurait être admis au-delà du quatrième degré.