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RÉSOLUTION DES ÉQUATIONS.

j’ai même donné la réduite à laquelle je pensais que son application à ce degré devait conduire.

Enfin, à la page 206 du même volume, j’ai employé un troisième article à répondre à une réclamation contre les deux premiers que M. Wronski avait fait insérer dans plusieurs journaux.

J’ai reconnu postérieurement que mes calculs de la page 138 étaient fautifs, et que les coefficiens

ne sauraient être tous trois des fonctions symétriques de et, comme tels, exprimables rationnellement en que dans le seul cas où ce que je n’avais dû ni eu l’intention d’admettre.

La vérité est que je n’avais point exécuté les calculs indiqués en cet endroit, et que, trop prévenu en faveur de la méthode de M. Wronski, j’avais voulu tout au moins la signaler comme applicable au quatrième degré. Je m’étais figuré que, substituant, comme il le fait, dans l’expression des racines, des racines quatrièmes à des racines quarrées, il devait obtenir une réduite ayant pour ses racines les quarrés des racines de la réduite ordinaire. Cela arriverait en effet, s’il n’y avait que cette unique substitution ; mais l’introduction de la quantité, empêche qu’il en soit ainsi.

Voilà donc cette méthode si fastueusement annoncée qui ne saurait seulement soutenir l’épreuve jusqu’au 4.me degré ; même en ayant égard à des circonstances individuellement propres à ce degré. Tout en continuant donc de rendre hommage à la vaste érudition de M. Wronski en mathématiques, il faut attendre, pour lui accorder quelque confiance, à titre d’inventeur, qu’il ait prouvé sa mission par d’autres prodiges.