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DES CORPS FLOTTANS.


et ayant pour hauteur la petite quantité car il est aisé de s’assurer que l’enfoncement du corps dû à la petite quantité est du second ordre ; on a donc ainsi, après avoir substitué ce rectangle dans l’équation (5) et intégré,

expression qui, en faisant et est parfaitement conforme à celle que nous avons obtenue précédemment d’une autre manière.

Si l’on désigne par le volume du fluide déplacé dans la position d’équilibre du corps, par la distance du centre de gravité du même volume au centre de gravité du corps ; si, de plus, on désigne par les mêmes caractères, mis entre parenthèses, les mêmes quantités relatives au fluide déplacé par le corps, après qu’il a été écarté de sa position d’équilibre, on aura rigoureusement

de manière qu’en négligeant les puissances de et supérieures aux premières, on a tout de suite

attendu que les quantités et ne diffèrent respectivement de et que par des termes qui dépendent de et lesquels deviennent nuls, lorsque et sont zéro.