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QUESTIONS

centre, avec le rayon nous décrirons un arc cercle ; et par le point nous lui mènerons une tangente que nous prolongerons, jusqu’à ce qu’elle rencontre en la droite aussi prolongée. Par le point ainsi déterminé, et le point nous tirerons la droite qui rencontrera l’arc au point nous mènerons parallèle à et terminée en au rayon menant enfin parallèle à la ligne brisée sera la projection horizontale de l’aile, pour le rayon ou de la roue ; avec la condition que la largeur de la colonne de vent qui entre dans la roue soit égale à celle de la colonne de sortie. Pour le démontrer, il suffit de faire remarquer que le triangle est semblable au triangle qui représente l’aile pour le rayon En effet, on a de plus, et le point se trouve sur le prolongement de ainsi l’aile est construite, pour le rayon d’après les principes que nous, avons posés ; et par conséquent l’aile qui lui est semblable, est celle qui convient au rayon

Nous avons fait égal à l’ouverture de sortie tandis que nous avions fait remarquer que l’on devait avoir Mais, comme, par l’état de nos connaissances sur la percussion des fluides, l’on ne saurait assigner le rapport le plus avantageux entre ces deux lignes ; c’est-à-dire, celui duquel résulterait un effet maximum ; dans la crainte de faire trop petit, nous l’avons fait égal à la perpendiculaire qui représente l’ouverture de sortie. L’on pourrait déterminer ce rapport par des expériences ; mais, en attendant qu’elles soient faites, nous nous bornerons au rapport d’égalité, en faisant

Quant au nombre des ailes que la roue doit porter, l’on voit que la somme des perpendiculaires etc., augmente à mesure que diminue ; d’où il suit que le vent trouve d’autant plus de facilité pour s’échapper que le nombre des ailes est plus grand. Ce nombre a pourtant une limite, à cause de l’épaisseur