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SOLAIRES.

Si l’on considère présentement que tout cadran solaire vertical ou incliné, déclinant ou non déclinant, pourvu toutefois que sa surface soit plane, est un cadran horizontal pour le point de la surface de la terre dont le plan tangent serait parallèle à celui de ce cadran, on verra aussitôt que la méthode que nous venons de donner pour tracer un cadran horizontal est également applicable à la construction de tout cadran quelconque. Il faut seulement substituer à la latitude du lieu celle du point du globe pour lequel le plan tangent est parallèle à celui du cadran, et avoir égard à la différence dans la manière de compter les heures qui naît de la différence entre la longitude de ce point et celui du lieu pour lequel le cadran est destiné.

Soient donc la longitude et la latitude du lieu ; soient et les mêmes élémens pour le point du globe dont le cadran horizontal est parallèle à celui qu’il s’agit de tracer. Soient enfin l’inclinaison du plan du cadran, c’est-à-dire, l’angle qu’il fait avec le plan horizontal, mesuré au-dessus de ce dernier plan et du côté du nord, et la déclinaison du même plan, c’est-à-dire, l’angle que fait l’horizontale tracée sur ce plan, avec l’horizontale qui joint les points d’est et d’ouest, mesuré à l’est, et au nord de cette dernière droite ; d’après ces notations, on trouvera aisément

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Cela posé. Lorsqu’on voudra tracer un cadran plan quelconque, on choisira sur sa surface un point pour centre, par lequel on mènera une horizontale et une perpendiculaire à cette horizontale. Le complément de l’angle de cette perpendiculaire avec la verticale sera l’inclinaison du cadran que l’on prendra pour et qu’on fera